Audiouvisuau

Audiovisuel - Mezzi audiovisivi


 

 

2004 

 


Malaterra, un téléfilm bilingue sur France 3

Premier film bilingue provençal-français coproduit par France 3 Méditerranée, "Malaterra", une fiction de Philippe Carrese -auteur de polars-, s'adresse à un large public. Proposé une première fois lors de la soirée du réveillon de la Saint-Sylvestre, le téléfilm (sous-titré en français) a été rediffusé sous la forme de cinq feuilletons de 26 minutes, le samedi après-midi au début de 2004.

Oscillant entre le film noir et le film historique, "Malaterra" situe son action en haute Provence, en 1916. Cinq personnes d ’une même famille (un vieux paralytique, un adolescent et trois femmes) vivent dans une ferme isolée entre Digne et Valensole. Le mari d’une des femmes, et père de l’adolescent, est parti à la guerre. Tous attendent des nouvelles. Un soir d’orage, un sourd-muet, vagabond perdu, débarque dans cet univers clos et étouffant. A ce moment de la grande guerre, la paranoïa autour des espions va bon train. Le sourd-muet est occupé aux travaux pénibles contre le gîte et le couvert. Mais le vieux cache sa présence à tous les visiteurs extérieurs. Qui est ce mystérieux sourd-muet ? Et pourquoi tant de mystères autour des ruines d'un village abandonné, lieu maudit et redouté de tous les habitants du pays ? Quel secret le vieux Léon et sa sœur Batistine essaient-ils de cacher ?

 

Patrick Le Lay dénonce un "génocide culturel"

Patrick Le Lay, PDG de TF1 et fondateur de TV Breizh, a stigmatisé, dans le magazine Bretons de septembre, le "terrorisme intellectuel" qui a tué la langue bretonne. "La France a procédé à un génocide culturel de la langue bretonne", estime-t-il. "La France, le système administratif français, le système jacobin, ne veut pas de nous ! La culture bretonne n'a pas le droit d'exister". M. Le Lay raconte ainsi que, dans le projet initial de TV Breizh, il avait prévu de doubler les séries américaines en breton, mais que, "devant la levée de boucliers" des politiques, il a du y renoncer.

(L'Èime Prouvençau n° 65, hiver 2005)

Un film en langue corse

L'auteur de polars marseillais Philippe Carrèse, qui avait déjà réalisé Malaterra en provençal et en français, va tourner un autre téIéfilm pour France 3, cette fois-ci en langue corse. Liberta raconte I'histoire de résistants de Balagne durant la Seconde Guerre mondiale. Philippe Carrèse est I'auteur et le réalisateur de cette fiction. Comme Malaterra, Liberta devrait être diffusé sur I'antenne nationale de France 3.

(L'Èime Prouvençau n° 63, été 2005)

Vaqui : rediffusions estivales

"Vaqui", l'émission en provençal de France 3 Méditerranée, rediffusera ses meilleurs reportages et documentaires de l'annce, chaque dimanche, à partir du 3 juillet. Ces rediffusions seront complétées par un agenda des spectacles. "Vaqui Estivales" est programmée le dimanche, à 11 h 48. Retrouvez le programme de Vaqui sur le site internet de France 3 Méditerranée : www.mediterrance.france3.fr. Du provençal rhodanien parlé

(L'Èime Prouvençau n° 62, mai-juin 2005)

Les langues régionales dans l'audiovisuel public

Aux termes de leurs cahiers des charges, les médias audiovisuels publics doivent mettre "en valeur le patrimoine culturel et linguistique dans sa diversité régionale et locale". Cette obligation est remplie de façon très diverse selon les régions, d'après le rapport annuel de la DGLFLF. Dans le cas de Radio France, la variété est grande, depuis l'existence de deux antennes différentes pour le français et la langue régionale en Alsace jusqu'aux chroniques ou rubriques de sensibilisation des France Bleu provençales, en passant par l'antenne complètement bilingue en Corse ou des émissions bien identifiées en Bretagne et au Pays Basque. France Bleu Azur a même supprimé sa chronique en nissart, observe le rapport. Sur France 3, 74 h d'émissions ont été consacrées à la langue alsacienne en 2003, 7 h 30 en basque et en gascon en Aquitaine, 31 h en provençal sur F 3 Méditerrance, 28 h en catalan et en occitan sur F3 Sud, 110 h en Corse, et 59 h de breton sur F 3 Ouest.

(L'Èime Prouvençau n° 60, novembre-décembre 2004)

Accord pour Radio Lenga d'oc

Radio Lenga d'oc, qui s'était vu refuser une fréquence par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, a finalement obtenu gain de cause, après plusieurs mois de mobilisation. La radio languedocienne, déjà présente à Narbonne, pourra ainsi émettre à Montpellier.

(L'Èime Prouvençau n° 55, novembre-décembre 2003)

France 3 : une place réduite pour la langue provençale

De façon insidieuse, la place des programmes en provençal se réduit sur France 3 Méditerranée. En 2000, une véritable volonté s'était manifestée au sein du service public régional, tant dans le partenariat établi avec certains mouvements provençaux que dans le développement des programmes. Il existait alors près d'une heure de programmes en provençal, mais, surtout, c'était sous une forme quotidienne: trois minutes d'information en provençal les jours de semaine, l'émission Veici le samedi et Vaqui le dimanche.

Après avoir supprimé le comité de pilotage des émissions en provençal, la nouvelle direction de France 3 Méditerranée a réduit la présence de la langue régionale à la seule émission Vaqui, d'une durée de 42 minutes, chaque dimanche. Même si viendra s'y ajouter, dans les prochaines semaines, la diffusion d'un téléfilm bilingue de 2 h 15, Malaterra, tourné cet automne par Philippe Carrese.

Les Provençaux sont invités à dénoncer cette dérive auprès du directeur général de France 3, Rémy Pfimlin (7, esplanade Henri-de-France, 75907 Paris cedex 15).

(L'Èime Prouvençau n° 55, novembre-décembre 2003)

Festival du film provençal: les Soulèu 2003

Le 4ème festival du film provençal s'est déroulé à Rousset (Bouches-du-Rhône), du 26 au 29 mars 2003. Parmi les "Soulèu" décernés à cette occasion, Comme ça, j'entends la mer, d'Hélène Milano, a remporté le prix du jury. Ce court-métrage a été tourné en 2001 en Camargue, et diffusé sur "Canal +" et lors de plusieurs festivals. Le prix du public est revenu à Camille et Claude, du Marseillais Mathieu Delozier. Ce court-métrage, tourné à Aubagne, a été diffusé sur France 5. Infraction de Christian Vandelet a obtenu le prix du jury "jeunes". Pour ce qui est des documentaires, Le Requiem perdu de Jacques Sapiega et A Garganta de Vincent Hérissé se partagent le premier prix. Le premier est consacré au compositeur Henri Tomasi et à son "Requiem pour la paix" oublié depuis 1945, le second aux polyphonies des Alpes du Sud. Ce dernier (coproduit par France 3 Méditerranée et Amda production) a d'ailleurs été tourné en provençal et en niçois, et sous-titré en français.

(L'Èime Prouvençau n° 51, 2003)

Le CSA devrait rendre un avis sur la suppression de "Red an amzer"

Le collectif "Du breton dans ma télé !" a été reçu le 24 mars par Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).Le collectif rassemble depuis quatre mois les téléspectateurs qui protestent contre la suppression par France 3 Ouest de la diffusion en Loire-Atlantique de l'émission en breton, sous-titrée en français, "Red an amzer". Le président du CSA a constaté le précédent que constitue la diffusion d'une émission en langue bretonne pendant trente ans par le service public de télévision. M. Baudis a annoncé que le CSA devrait rendre un avis prochainement.

(L'Èime Prouvençau n° 51, 2003)

Quand Haddock jure en provençal

Réalisées par France 3 Marseille, quatre aventures animées de Tintin peuvent désormais être étudiées en langue provençale par les écoliers de la région, à l'initiative de "Telev'oc Provence", qui regroupe les principaux courants provençaux. 300 cassettes ont été réalisées avec l'aide de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et des conseils généraux des Bouches-du-Rhône, de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, et remises aux enseignants de provençal. Les cassettes sont accompagnées de livrets imprimés en graphie provençale et en graphie classique et l'on peut entendre les comédiens s'exprimer dans différentes variétés du provençal. En regardant "Li Beloio de la Castafioro", "Lou secret de Lunicorne", "Lou tresor de Rascas lou Rouge" ou "L'afaire viro-soulèu", les élèves pourront entendre le capitaine Haddock jurer "bougre de couquinasse de tron de pas disque !" et non "Mille millions de mille sabords"...

(L'Èime Prouvençau, n° 49, novembre-décembre 2002)

Théâtre en alsacien sur France 3

France 3 Alsace a décidé de porter à l'écran dix représentations théâtrale en langue régionale. La première a été diffusée le 24 mars à 20 h 50 et a réuni 220 000 téléspectateurs. 760 000 euros seront consacrés à ces dix représentations, diffusées selon un rythme mensuel. Gérard Scheer, directeur régional de la chaîne publique, affirme que, "dans une région où 1,2 million de personnes déclarent comprendre l'alsacien, il est normal que France 3 investisse dans les programmes bilingues".

(L'Èime Prouvençau, n° 47, été 2002)

France 3 Méditerranée: quel avenir pour les émissions en provençal ?

La nouvelle direction de France 3 Méditerranée a décidé de supprimer le comité de pilotage des l'émissions en provençal. Ce comité se voulait un lieu de concertation entre les mouvements culturels provençaux et les responsables de France 3. Il avait vu le jour en juin 1995 (et officialisé en janvier 97), à la suite des menaces qui pesaient sur l'émission "Vaqui" et des mouvements de protestation que cela avait générés. A l'occasion de l'assemblée générale de l'association Telev'oc Provence -qui réunit le CREO, le Félibrige, Parlaren Naciounau et l'Unioun Prouvençalo- le nouveau directeur régional de France 3 Méditerranée, Christophe Ducasse, et son directeur d'antenne, M. Ollivier, ont indiqué qu'ils ne voyaient pas l'utilité de maintenir un comité de pilotage. Ils ont clairement annoncé que le maintien des émissions en provençal, comme leur développement, était soumis à leur taux d'écoute, la chaîne publique souhaitant conserver ses parts de marché. Avec un taux d'écoute moyen de 12 % depuis le début de l'année, les émissions en provençal ne paraissent pas menacées. M. Ollivier a souhaité que les émissions réservent une place à la pédagogie pour la transmission de la langue provençale. Le téléfilm que souhaite produire France 3 Méditerranée s'inscrit dans ce cadre. Il s'agit d'une histoire d'espionnage à l'époque de la Première Guerre Mondiale, qui sera bilingue, les passages en provençal étant sous-titrés en français. Ce téléfilm, qui coûtera 380.000 euros, pourra être adapté à d'autres langues régionales. Une nouvelle formule de "Vaqui" est par ailleurs à l'étude.

(L'Èime Prouvençau, n° 46, mars-avril 2002)

Les Riches heures du Tambourin de Provence

Une cassette vidéo de 56 minutes consacrée aux "Riches heures du Tambourin de Provence" vient d'être éditée par l'Académie du tambourin, 4 chemin du Belvédère, 13100 Aix-en-Provence (21,35 Euros + 2,29 Euros de port).

(L'Èime Prouvençau, n° 45, janvier-février 2002)

 

Les Shadocks pompent en langues régionales

33 ans après leur création, les personnages imaginés par le publicitaire Jacques Rouxel reprennent du service sur France 3 dans un but pédagogique : l'apprentissage des langues régionales. L'aventure a commencé en alsacien puis en corse (104 épisodes déjà diffusés) et se poursuit en catalan depuis le mois d'octobre. Les versions languedocienne, bretonne et basque suivront.

(L'Èime Prouvençau, n° 44, novembre-décembre 2001)

La télé éducative en langues régionales

Le ministère de l'Éducation nationale et France 3 ont signé une convention-cadre, le 22 octobre, afin de renforcer et d'élargir les actions déjà engagées entre les académies et les antennes régionales de la chaîne publique. Parmi ces actions figure l'élaboration, en partenariat avec l'Éducation nationale et le Centre national de documentation pédagogique, d'un site d'initiation aux langues régionales sur l'internet, via des dessins animés traduits en alsacien, catalan, provençal, breton, basque et occitan.

(L'Èime Prouvençau, n° 44, novembre-décembre 2001)

Les jeunes Catalans manifestent pour leur radio

Les jeunes Catalans des deux versants des Pyrénées ont manifesté le 30 juin à Vic, au nord-ouest de Barcelone, pour défendre Radio Vic, une des seules qui émettent en catalan. Récemment rachetée, Radio Vic diffuse à présent des émissions en castillan.

(L'Èime Prouvençau, n° 42, juillet-août 2001)

Un film en inuit

Un film en langue inuite sera présenté en première mondiale au Festival de Cannes. Atanarjuat The Fast Runner, premier film de Zacharias Kunuk, a été retenu dans la sélection officielle "Un certain regard". Le scénario est basé sur les souvenirs de personnes âgées qui se son transmis l'histoire de génération en génération.

(L'Èime Prouvençau, n° 40, mars-avril 2001)

Contre la Croix de Toulouse sur "Vuei"

Plusieurs mouvements provençaux (Unioun Prouvençalo, collectif Prouvènço, Fédération des associations du Comté de Nice...) sont intervenues auprès de la direction de France 3 Méditerranée pour obtenir le retrait de la Croix de Toulouse du logo de l'émission "Vuei" (actualités quotidiennes en provençal). Ces associations proposent à la chaîne publique d'utiliser l'emblème que s'est donnée la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, constitué des couleurs sang et or, de l'aigle du Comté de Nice et du dauphin du Dauphiné.

(L'Èime Prouvençau, n° 39, janvier-février 2001)

Tintin parle prouvençau sur France 3

Le dessin animé Tintin est désormais diffusé en provençal, chaque samedi après-midi, sur France 3 Méditerranée. Deux séries d’épisodes ont été adaptées au provençal par Jean-Marie Ramier : "Li bijout de la Castafiore" et "l’afaire viro-soulèu". Tintin a la voix d’Eric Bourbon, natif de Maillane, le capitaine Haddock celle du chanteur provençal Jan-Nouvè Mabelly, la Castafiore a l’accent arlésien d’Annette Clément, le professeur Tournesol est interprété par le Niçois Richard Cairaschi, les Dupont par le Marseillais Manu Terron…

Cette version provençale de Tintin est le résultat de plusieurs années de mobilisation de la part des mouvements régionalistes provençaux, réunis au sein du comité de pilotage des émissions en provençal de France 3. C’est principalement le financement de l’opération qui posait problème. L’association Télév’Oc Provence a réuni les 300.000 francs nécessaires auprès du Conseil général des Bouches-du-Rhône (pour les deux tiers), de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

Ce dessin animé vient encore renforcer la présence de la langue provençale sur l’antenne de France 3 Méditerranée. L’émission dominicale Vaqui est en effet maintenue, de même que les informations quotidiennes en provençal, Vuei, diffusées à la mi-journée. Veici, dans le cadre de laquelle est diffusé Tintin, s’enrichit quant à elle d’une chronique littéraire de Jean-Pierre Belmon.

En 1999, le taux d’écoute moyen des émissions en provençal de France 3 était de 12 %. Il a atteint 12,8 % durant le deuxième trimestre de 2000.

(L'Èime Prouvençau, n° 37, septembre-octobre 2000)

TV Breizh émettra en septembre

TV Breizh, la future chaîne régionale� bilingue lancée par le PDG de TF1, commencera à émettre le 1er septembre prochain, avec un mois de retard. "Ce sera la première chaîne généraliste régionale bilingue en Europe", a précisé Patrick Le Lay.� L’accès à TV Breizh sur le câble ou par satellite sera complètement gratuit et non réservé à des abonnés. La chaîne devrait fonctionner avec un budget annuel d’environ 80 MF.Chaque jour, cette chaîne diffusera 17 heures d’émissions. Les programmes, d’où ont été écartés les journaux d’information, proposeront essentiellement des fictions, des débats et des programmes culturels avec une place prépondérante accordée à la musique. Le sport, les dessins animés et les documentaires occuperont également une place importante de la future grille. Des cours de breton de quinze minutes devraient également être diffusés quotidiennement sur la chaîne à partir de septembre 2001. (Reuters, 15 juin).�

(L'Èime Prouvençau, n° 36, juillet-août 2000)

 

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