Frédéric Mistral et les grands écrivains provençaux


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Frédéric Mistral

1830 (8 septembre). Naissance de Frédéric Mistral au Mas du Juge, à Maillane.

1839-1841. Pensionnaire à Saint-Michel-de-Frigolet.

1841-1843. Élève à la pension Millet, à Avignon.

1843-1847. É lève au collège d'Avignon - qui est devenu le Lycée F. Mistral - mais pensionnaire chez Millet (1843-1844), puis chez Dupuy (1845-1847) ; il écrit alors ses premiers vers provençaux.

1847 (18 août). Il obtient son baccalauréat à Nîmes.

1847-1848. Il demeure à Maillane où il compose le poème des Moissons et se lie avec les milieux républicains.

1848-1851. Étudiant à la Faculté de Droit d'Aix, il fréquente la Bibliothèque Méjanes et les milieux républicains. À la fin de ses études il est licencié en Droit.

1852. Collabore au recueil collectif Li Prouvençalo publié à Avignon par Roumanille.

Il prend part au Congrès des poètes provençaux d'Arles le 29 avril.

1853. Il participe au Roumavàgi deis Troubaires à Aix, le 21 août.

1854. Avec ses amis de l'école d'Avignon il fonde (le 21 mai) le Félibrige, dont il deviendra vite le chef, au château de Font-Ségugne à Châteauneuf-de-Gadagne, près d'Avignon.

1855. Mort du père de Mistral. Il quitte alors le Mas du Juge pour s'installer dans la maison du Lézard, dans le village de Maillane. Publication du 1er volume de l'Armana Prouvençau ; cette publication s'est poursuivie jusqu'à nos jours.

1856 (5 février). Visite d'Adolphe Dumas à Mistral.

1859 (2 février). Mirèio paraît chez Roumanille, à Avignon.

1863. Mistral est fait chevalier de la Légion d'Honneur.

1864 (19 mars). Première représentation de l'opéra de Gounod, Mireille, livret de Michel Carré.

1866. Dans l'Armana Prouvençau de 1867, pp. 19-23 paraît le poème La Coumtesso, contre la centralisation.

1867. Mistral publie son deuxième poème épique, Calendau, Avignon, Roumanille. 30 juillet. Les patriotes catalans offrent aux félibres provençaux une Coupe en argent pour les remercier de l'hospitalité accordée à l'exilé catalan Victor Balaguer. Mistral compose et chante à cette occasion La chanson de la Coupe qui deviendra l'hymne félibréen.

1868. Eugène Garcin, dans Français du Nord et du Midi, accuse pour la première fois les félibres, dont il avait fait partie, de séparatisme.

1874. Mistral participe aux fêtes données à Avignon en l'honneur de Pétrarque.

1875. Première édition des Isclo d'Or, recueil lyrique.

1876. Premiers statuts officiel du Félibrige. Mistral est élu Capoulié (président).

27 Septembre. Il épouse Melle Marie Rivière de Dijon et vient habiter la maison qu'il fait bâtir, l'actuel Musée Mistral.

1878 (24-28 mai). Fêtes latines de Montpellier où le Roumain Vasile Alecsandri est couronné pour son Chant du Latin ; Mistral avait, à tout hasard, composé l'Odo à la Raço Latino.

1879. L'Évènement et Le XIXème Siècle, journaux parisiens, reprennent l'accusation de séparatisme. Mistral répond le 3 mars.

1881. Publication du 1er tome du Tresor dóu Felibrige, dictionnaire provençal-français (Aix, Remondet-Aubin - Avignon, Roumanille - Paris, Champion).

1883 (25 août). Mort de la mère de Mistral, Adélaïde Poullinet.

1884. Publication de Nerto, Paris, Hachette.

1886. Publication du 2ème tome du Tresor.

1887 (13 février). Mistral est reçu membre de l'Académie de Marseille présidée par Eugène Rostand, aïeul du poète Edmond Rostand ; son remerciement est l'éloge, en provençal, d'Aubanel.

1889. Deuxième édition, profondément remanié, des Isclo d'Or.

1890. Publication de La Rèino Jano, Paris, Lemerre, seule tragédie écrite par Mistral.

1891. Le 7 janvier paraît le premier numéro de L'Aiòli, journal qui paraîtra 3 fois par mois, les 7, 17, 27 du mois, jusqu'en 1899.

1893. Mistral refuse de se présenter aux élections législatives comme candidat de la droite.

1894 (14 octobre). Mistral préside aux arènes de Nîmes une manifestation contre l'interdiction des courses de taureaux.

23 décembre. Création à Rouen d'un opéra Calendal, livret de Paul Ferrier, musique d'Henri Maréchal.

1895. Il est fait officier de la Légion d'Honneur.

1896. Publication du Pouèmo dóu Rose, Paris, Lemerre.

1899 (21 mai). Inauguration à Arles du Museon Arlaten, le premier musée régionaliste, fondé par Mistral.

1904. Il reçoit le Prix Nobel de Littérature qu'il partage avec l'Espagnol Echegaray ; il aurait pu obtenir le premier Prix Nobel, décerné en 1901 à Sully Prudhomme, si la traduction en suédois de Mirèio avait été meilleure.

1906. Publication des Memòri e Raconte (version française seule dans la revue des Annales, texte provençal et français chez Plon).

Les Discours e Dicho de Fr. Mistral sont publiés par le Flourege, groupement félibréen d'Avignon (Villedieu, Macabet - Avignon, Roumanille).

Il signe avec la mairie d'Arles l'acte qui installe le Museon Arlaten dans le palais de Laval où il est encore.

On tourne le premier film tiré de Mirèio.

1909 (29-30 mai). Inauguration de la statue de Mistral à Arles, place du Forum ; le représentant du gouvernement, Dujardin-Beaumetz, le fait commandeur de la Légion d'Honneur.

1910. Publication du dernier ouvrage de Mistral, Lis Oulivado, recueil lyrique, Paris, Lemerre.

1913 (14 octobre). Le président de la République, Raymond Poincaré, venant de poser à Marseille la première pierre de l'Exposition Coloniale (qui, à cause des circonstances, n'aura lieu qu'en 1922), rend visite à Mistral et l'invite à déjeuner dans le wagon-salon du train présidentiel, en gare de Graveson.

1914 (25 mars). Mort de Mistral à Maillane.

Lou pourtau de la culturo prouvençalo

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