Li Jo oulimpi d'iver de Turin 2006 dins li valèio prouvençalo dóu Piemount

  Les Jeux olympiques d'hiver de Turin 2006 dans les vallées provençales du Piémont

 

LES ÉPREUVES

Biathlon

Bobsleigh

Combiné nordique

Curling

Ski acrobatique

Hockey sur glace

Patinage artistique

Saut à ski

Ski alpin

Ski de fond

Skeleton

Luge

Surf des neiges

 

Biathlon

Sport olympique, le biathlon combine le ski de fond en technique libre et le tir à la carabine de petit calibre. Il requiert une forme physique parfaite, qui allie résistance et puissance, mais aussi de grandes facultés de concentration et une bonne adresse technique. Pour chaque épreuve, les concurrents parcourent un circuit sur piste de 2 km, 2,5 km, 3 km ou 4 km, selon la spécialité, avant d'effectuer des séries de tir, chacune comprenant cinq coups. Les pénalités consistent en un parcours additionnel de 150 mètres pour chaque cible manquée, ou bien, dans les épreuves individuelles, en une minute de pénalité par cible manquée qui s'ajoute au temps total du concurrent. Le temps mis par chaque concurrent à effectuer ses séries de tirs est intégré à son temps total. Le vainqueur est celui qui réussit à effectuer la totalité du parcours avec le meilleur temps, compte tenu de l'éventuel ajout de pénalités après les épreuves de tir.

Les épreuves inscrites au programme olympique sont au nombre de dix, cinq masculines et cinq féminines : individuelle, sprint, poursuite, relais et départ groupé.

Epreuve individuelle

Le 20 km est la discipline la plus ancienne du biathlon. Les concurrents s'élancent l’un après l’autre à intervalles de 30". Ils doivent effectuer un parcours total de 20 km, dont la dénivellation totale est comprise entre 600 et 750 mètres, et viser 20 cibles, au cours de quatre séries de tir. L'épreuve commence par un tronçon de 4 km, suivi d’une série de tirs de cinq coups pour atteindre autant de cibles. Cette combinaison est répétée trois fois, puis les concurrents parcourent à nouveau 4 km avant de franchir la ligne d'arrivée. Les épreuves de tir se déroulent dans l’ordre suivant : tir couché, tir debout, tir couché, tir debout. Pour chaque cible manquée, le concurrent encourt une pénalité de 1' qui s'ajoute à son temps total. Le temps utilisé pour les quatre séries de tir n'est pas soustrait du temps total, si bien que chaque concurrent s'efforce de réduire au maximum le temps passé sur le pas de tir, les meilleurs parvenant à 30" en atteignant les cinq cibles en environ 15". Les temps, pour le 20 km, varient en général entre 53' et 55', avec 0' ou 1' de pénalité, le 15 km Femmes se parcourt en 46' environ.

Sprint

Les concurrents partent à intervalles de 30". Ils doivent effectuer un parcours de 10 km en tout, dont la dénivellation totale est comprise entre 300 et 450 mètres. Il y a deux séries de tir, de cinq cibles chacune : tir couché – tir debout. Pour chaque cible manquée, le concurrent doit faire un tour de piste correspondant à une boucle de pénalité de 150 mètres. Les meilleurs parcourent l'épreuve en 27' environ sans tour de pénalité.

Poursuite

Prennent part à cette compétition les 60 meilleurs athlètes de l'épreuve de qualification (qui peut être soit le sprint, soit l'épreuve individuelle). L'ordre de départ est déterminé en tenant compte des écarts de chaque concurrent avec le vainqueur de l'épreuve de qualification, qui s'élance le premier. Les hommes parcourent une distance de 12,5 km, les femmes de 10 km, avec 4 séries de tir tous les 2/2,5 km, les deux premières séries en tir couché, les deux autres en tir debout. Le concurrent qui entre le premier sur le polygone de tir prend le pas de tir numéro 1 et les concurrents qui suivent prennent les lignes dans l'ordre, le deuxième sur la ligne 2 et ainsi de suite. Cette épreuve est particulièrement spectaculaire, car elle permet au public, même non initié, de suivre et de comprendre ce qui se passe, et surtout de savoir à tout moment quels athlètes sont en tête.

Relais

Chacun des quatre concurrents qui composent l'équipe doit parcourir la totalité de la distance prévue avant de passer le relais à son coéquipier et d'effectuer deux séries de tir de cinq cibles chacune : couché - debout. Outre les cinq balles engagées dans le chargeur, les athlètes disposent de trois balles de réserve, qu'ils doivent charger une par une pour des raisons de sécurité. Après la première série de tir, les athlètes s'alignent sur le polygone selon leur position dans l'épreuve, le premier sur la ligne 1 et ainsi de suite. Si, malgré les trois balles de réserve, un concurrent ne parvient pas à atteindre toutes les cibles, il doit effectuer autant de tours de pénalité qu'il a manqué de cibles.

Départ groupé

Sont admis à cette épreuve les 30 meilleurs athlètes, c’est-à-dire les médaillés de l'épreuve individuelle, du sprint et de la poursuite, le leader de la Coupe du Monde et, pour les placet restant à pourvoir les suivants au classement général de la Coupe du Monde. Ils parcourent 5 tours de 3 km pour les hommes, soit un total de 15 km, et 5 tours de 2,5 km pour les femmes, soit un total de 12,5 km. A la fin de chaque tour, les concurrents effectuent une série de tirs de cinq coups, les deux premières couchés, les deux autres debout. Pour chaque cible manquée, un tour de pénalité. Le concurrent de tête prend la ligne numéro 1, le deuxième la numéro 2 et ainsi de suite. Cette épreuve dure environ 35' et c'est la plus facile à suivre. Le vainqueur est celui qui franchit le premier la ligne d'arrivée. Le classement est établi en fonction de l'ordre d'arrivée. Cette épreuve sera disputée pour la première fois aux Jeux Olympiques d’Hiver de Torino 2006.

Polygone de tir

Le polygone est composé de 30 lignes de tir avec 30 cibles ; celles-ci sont placées à une distance de 50 m et ont un diamètre de 45 mm pour le tir couché et de 115 mm pour le tir debout. Le concurrent peut choisir sa ligne de tir dans l'épreuve individuelle; dans toutes les autres épreuves en revanche, le premier concurrent doit prendre la ligne numéro un, le deuxième la ligne suivante, et ainsi de suite de droite à gauche, à l’exception des premiers concurrents des équipes de relais, qui se voient attribuer une ligne correspondant à leur numéro de dossard. Les carabines sont des armes de petit calibre (5,6 mm), L.R. (long rifle, canon long) et pèsent au minimum 3,5 kg. Seuls les chargeurs manuels sont autorisés.

 

Bobsleigh

Le bob à deux et le bob à quatre sont les différentes épreuves du bobsleigh. Au départ, toute l’équipe pousse le bob sur une distance d'environ 50 mètres avant de s’installer dans l'habitacle. Cette distance est généralement couverte en moins de six secondes et à une vitesse de près de 40 km/h. Les éléments qui concourent au succès, lors d'une compétition de bob, sont la poussée, le pilotage et l’équipement (bob et patins).

L'ordre de départ est fixé selon les groupes de niveau, eux-mêmes déterminés par les résultats des équipes en Coupe du Monde. Durant les Jeux Olympiques, les épreuves consistent en quatre manches. L'équipe victorieuse est celle qui totalise le meilleur temps au terme de ces quatre manches. En cas d'égalité au temps, les équipes sont classées ex-aequo. En cas de renversement de l’engin, si tous les équipiers composant l'équipe franchissent la ligne d'arrivée à l'intérieur du bob, la manche est considérée comme valide.

Caractéristiques techniques

L'équipe du bob à deux est composée du pilote et du freineur, auxquels viennent s'ajouter deux équipiers dans le bob à quatre. La vitesse atteinte avant que les athlètes ne sautent dans le bob avoisine les 40 km/h, la vitesse maximale durant une descente pouvant atteindre près de 130 km/h. La piste doit avoir une longueur de 1.435 mètres, avec une dénivellation maximale d'environ 12%. Après la ligne d'arrivée, elle remonte légèrement pour permettre le freinage. La tâche du pilote consiste à négocier au mieux l'enchaînement des lignes droites et des virages.

Combiné nordique

Le combiné nordique est composé de deux disciplines : le saut et le ski de fond.

Les manches du combiné nordique sont au nombre de trois, deux individuelles et une par équipes.

L'épreuve de saut est disputée en premier, suivie par l'épreuve de fond. Les épreuves se déroulent selon le règlement général des deux disciplines.

Compétitions olympiques

Les épreuves individuelles sont au nombre de deux : l'individuelle Gundersen, soit une compétition de saut sur le tremplin NH combinée à 15 km de ski de fond, et le SPRINT, avec un seul saut et une course de fond sur 7,5 km. Les équipes sont aujourd’hui constituées de quatre athlètes. Avant les Jeux Olympiques de Nagano, en 1998, les formations étaient composées de trois athlètes et le relais se disputait sur 3 x 10 km.

Curling

Le curling est un sport d’équipes qui se pratique sur la glace. Il consiste à faire glisser un bloc de pierre muni d’une poignée (stone), pesant 19,96 kg, de façon à ce qu’il s’arrête sur une cible dessinée sur la glace.

L’équipe

Chaque équipe est composée de quatre joueurs. Le " premier " (lead), comme son nom l’indique, lance la première pierre. Le " deuxième " doit savoir pointer mais aussi tirer pour éliminer les pierres adverses plus facilement. Au " troisième ", ou vice-capitaine, sont confiés les lancers les plus délicats. Le quatrième, le capitaine, est le joueur le plus expérimenté. Il établit la tactique, conseille ses équipiers pour chaque lancer et lance en dernier.

Le lancer de la pierre

Le " premier " effectue le premier lancer, appelé " delivery ", depuis le bloc de départ (hack). Il n’est valide que si le lanceur a lâché la pierre avant la ligne de jeu (hog line). Les premiers lancent alternativement leurs deux pierres, puis les deuxièmes et les troisièmes effectuent leurs quatre lancers respectifs, chaque manche se terminant par les quatre lancers des deux capitaines.

Le balayage

Après chaque lancer, deux équipiers entrent en action. Ils courent sur la piste (appelée sheet), précédant la pierre, et nettoient la trajectoire qu’elle va suivre en frottant la glace avec des balais de crin (appelés broom) afin de prolonger son mouvement rotatif. Le balayage doit être effectué sur la surface précédant la pierre avec des mouvements perpendiculaires à sa trajectoire, de l’intérieur vers l’extérieur. Derrière la ligne du T, seuls le capitaine et le vice-capitaine sont autorisés à brosser. Ceux-ci ne peuvent entrer en action que lorsque la pierre adverse a franchi la dite ligne. En cessant le balayage au bon moment, il est également possible de freiner une pierre et de l’arrêter à un endroit précis. Les balayeurs ne peuvent agir que dans la partie du terrain comprise entre les deux lignes du T.

La tactique

Comme à la pétanque, une pierre peut heurter une pierre adverse et la chasser de sa position. Le capitaine peut donc demander à ses équipiers de lancer au centre pour marquer des points (draw) ou de sortir une des pierres de l’adversaire (take out). La tactique adoptée dépend du score et de la situation, et peut être complexe.

Ski acrobatique

L’épreuve de ski acrobatique consiste à descendre une piste abrupte en réalisant, avec des skis très courts, des évolutions aériennes et acrobatiques.

La dimension spectaculaire est commune aux deux disciplines et à leurs parcours : bosses et sauts se disputent sur deux pistes parallèles qui confluent vers une zone d’arrivée unique.

Compétitions olympiques

Les disciplines du ski acrobatique sont au nombre de deux :

- Bosses, épreuves hommes et dames

- Sauts, épreuves hommes et dames

L’épreuve

La compétition de bosses inclut une phase de qualification et une finale, à laquelle accèdent les 16 premiers du classement. Dans les deux cas, les skieurs doivent descendre une piste abrupte, entièrement couverte de bosses, en réalisant le meilleur temps possible, avec une technique correcte et en effectuant deux figures acrobatiques.

La piste

La piste, longue de 220/250 mètres, est inclinée de 26 à 30 degrés. Sur le tracé sont construits deux tremplins (" air bumps ") pour l’exécution des acrobaties.

LES SAUTS

L’épreuve

Les concurrents doivent exécuter deux sauts acrobatiques différents. La somme des points acquis constitue le résultat final. Les 12 premiers du classement de l’épreuve de qualification accèdent à la finale.

La piste

La piste est constituée d’une piste d’élan, de 5/7 tremplins de diverses hauteurs et de différentes inclinaisons, de la zone de réception et de l’arrivée.

Hockey sur glace

Le hockey est l’un des sports d’équipe les plus spectaculaires, sans nul doute le plus rapide.

Très pratiqué en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, c’est un sport qui requiert technique, équilibre et force physique.

L’équipe

Dans les compétitions masculines, les équipes sont constituées d’un maximum de 20 joueurs, auxquels viennent s’ajouter trois gardiens de but ; les équipes féminines sont constituées de 18 joueuses plus deux gardiens de but.

Six joueurs au maximum peuvent être présents en même temps sur la glace : un gardien de but, deux défenseurs et trois attaquants.

Le jeu

Les joueurs utilisent une crosse pour contrôler et lancer un palet en gomme dure, appelé " puck ". L’objectif de chaque équipe est d’envoyer le palet dans la cage adverse et d’empêcher l’équipe adverse de marquer des buts.

Le hockey sur glace est un jeu très rapide, où les actions se succèdent continuellement. Les joueurs patinent de la première à la dernière minute, le palet va à une vitesse telle que les spectateurs ont souvent du mal à le suivre. Il combine l’élégance, un travail d’équipe complexe et un jeu incisif. Les meilleurs joueurs peuvent atteindre une vitesse de 50 km/h, indispensable pour suivre un palet qui, lui, peut atteindre 150 km/h.

Un match de hockey se dispute en trois périodes de 20’ chacune, avec de fréquents remplacements des joueurs et des intervalles de 15’ environ entre les différentes périodes.

Compétitions olympiques

Le tournoi olympique comprend deux phases. Durant la première, les équipes sont divisées en deux groupes de six pour les hommes, et en deux groupes de quatre pour les femmes. Chaque équipe joue contre les autres équipes de son groupe, après quoi on les classe toutes en fonction des scores obtenus. Les quatre meilleures de chaque groupe ont accès à la seconde phase, où l’élimination est directe : l’équipe qui remporte tous les matchs se voit attribuer la médaille d’or.

Tournoi masculin 12 équipes

Tournoi féminin 8 équipes

Patinage artistique

Les épreuves du patinage artistique sont au nombre de quatre : l’individuel masculin, l’individuel féminin, le couple et la danse sur glace.

Les épreuves individuelles sont divisées en deux phases : un programme court et un programme libre.

Dans l’épreuve en couple, les deux partenaires évoluent à l’unisson, exécutant des portés (soulèvement de la partenaire sans dépasser la ligne des épaules), des sauts et des pirouettes. L’épreuve comporte un programme court et un programme libre.

La danse sur glace se fonde sur le rythme, sur l’interprétation de la musique et sur la précision des pas. L’épreuve comprend trois phases un programme imposé, un programme original et un programme libre.

Messieurs Programme court Programme libre

Danse sur glace Programme imposé Programme libre

Dames Programme court Programme libre

Couples Programme court Programme original Programme libre

Epreuve individuelle masculine et féminine

La forme physique, le style, la concentration, la force, la technique et la qualité d’exécution dans une situation de stress important sont les qualités requises pour l’épreuve individuelle masculine et féminine. Les athlètes sont évalués sur deux programmes différents : court et libre.

Programme court

Le programme court compte pour un tiers dans le nombre de points final attribué à chaque patineur ; il comprend huit figures imposées : trois sauts, trois pirouettes et deux séquences de pas rapides.

Le patineur choisit un accompagnement musical instrumental et peut exécuter les figures imposées dans l’ordre de son choix, dans un temps qui ne doit pas dépasser deux minutes et quarante secondes.

L’échec dans l’exécution de l’une des figures prévues par le programme court entraîne une pénalité.

Les 24 athlètes ayant totalisé le plus grand nombre de points à l’issue du programme court peuvent poursuivre avec le programme libre.

Programme libre

Le programme libre compte pour deux tiers dans le nombre de points final attribué à chaque patineur ; il ne comporte pas de figure imposée.

L’athlète choisit un accompagnement musical instrumental et un thème, et prépare une chorégraphie qui inclut plusieurs sauts difficiles, plusieurs pirouettes et plusieurs séquences de pas, ainsi que des mouvements artistiques.

Les juges prennent en considération la difficulté de la prestation, sa variété, la pureté des gestes, l’assurance des mouvements et la vitesse.

Les changements de rythme, l’inventivité et les figures novatrices sont récompensés par les juges.

Epreuve en couple

Le programme du couple est essentiellement libre et exécuté à l’unisson par les deux partenaires, avec des portés, des sauts et des pirouettes. La clef du patinage en couple réside dans une bonne coordination du timing et des mouvements. Comme pour l’épreuve individuelle, un programme court et un programme libre sont prévus.

Programme court

Le programme court compte pour un tiers dans le nombre de points final attribué à chaque couple et consiste en huit figures : un porté main dans la main, un porté vrillé (double ou triple), un saut lancé (double ou triple), un saut individuel, des pirouettes individuelles, des pirouettes en couple, une spirale de la mort et une séquence de spirales.

Les équipes choisissent un accompagnement musical instrumental et peuvent choisir l’ordre d’enchaînement des figures imposées à condition de ne pas dépasser la durée maximale de deux minutes et quarante secondes.

Programme libre

Le programme libre ne comporte pas de figures techniques imposées ; il consiste généralement en une série de figures comprenant des portés (lift), des sauts, des pirouettes et des séquences de pas, indispensables pour obtenir un nombre de points élevé.

Chaque équipe choisit un accompagnement musical instrumental et une chorégraphie qui comprend des figures techniques et artistiques, afin de montrer à la fois les capacités de chaque partenaire et la qualité du travail en équipe.

Le temps maximal à disposition pour le programme libre est de 4 minutes et 30 secondes.

Danse sur glace

A la différence du patinage en couple, dans la danse sur glace une plus grande attention est accordée au rythme, à l’interprétation de la musique et à la précision dans l’exécution des pas. Comme dans la danse de salon, les patineurs restent en contact pendant quasiment toute la durée de leur performance. L’épreuve de danse sur glace comprend trois phases : programme imposé, programme original et programme libre.

Programme imposé

Tous les athlètes exécutent la même danse : des rythmes et des pas spécifiques sont fixés à l’avance et doivent être exécutés de façon exacte, en ayant une bonne position sur la glace. 

Programme original

Un rythme, le tango ou le paso doble par exemple, est attribué aux athlètes : ils doivent proposer une version originale de cette danse, avec des figures qu’ils choisissent eux-mêmes.

Programme libre

Les équipes sont entièrement libres de montrer leurs capacités techniques, la qualité de leur interprétation et leur inventivité, avec un accompagnement musical et une chorégraphie de leur choix.

Les équipes exécutent des changements de position, des figures variées et complexes, des portés et des pas difficiles pour montrer leurs capacités.

Patinage de vitesse

Le patinage de vitesse est le sport dans lequel l’homme atteint la vitesse la plus élevée sur une surface plane et sans l’aide de moyens mécaniques. Les champions olympiques peuvent ainsi dépasser les 60 km/h. Dans ce sport d’une grande technicité, l’importance de la force physique et de la résistance varie en fonction de la distance à parcourir, qui va de 500 à 10.000 mètres. Les patineurs adoptent la position de l’œuf, efficace et aérodynamique, qui leur permet de prendre immédiatement une allure rapide et de sprinter dans les virages. Sur les longues distances, ils peuvent mettre un ou deux bras derrière leur dos pour augmenter leur aérodynamisme et économiser leurs forces.

Les athlètes s’affrontent en couple et patinent autour de la piste dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre. L’objectif est d’obtenir le meilleur temps, et leur performance est chronométrée au centième de seconde près. Un faux départ par couple est autorisé : le patineur qui commet le second faux départ est disqualifié. Les athlètes changent de couloir à chaque tour dans la zone de croisement : chacun d’entre eux parcourt donc la même distance. Priorité est donnée au patineur se trouvant sur le couloir extérieur.

Toutes les épreuves individuelles se déroulent en une seule manche, à l’exception de l’épreuve pour messieurs et dames sur 500 mètres, qui comporte deux manches. Dans ce cas, le résultat final est obtenu en sommant les temps réalisés dans chacune des manches, qui ont lieu le même jour.

Les concurrents sont répartis en plusieurs groupes en fonction des temps qu’ils ont réalisés durant la saison. L’attribution des couloirs et l’ordre de départ à l’intérieur de chaque groupe sont déterminés par tirage au sort.

Dans la poursuite par équipes, deux équipes formées chacune de 3 athlètes partent simultanément de chaque côté de la piste. Les membres de l’équipe se relaient pour affronter les virages en " tirant ", c’est-à-dire en conduisant l’équipe. Les patineurs qui ne " tirent " pas suivent de près le leader pour profiter de son sillage. Le chronomètre est arrêté lorsque le troisième athlète franchit la ligne d’arrivée. L’épreuve est composée de phases éliminatoires et d’une finale.

Interférences et chutes

Les patineurs peuvent recommencer l’épreuve lorsqu’ils subissent de graves interférences, y compris une chute provoquée par un adversaire. Dans ce cas, les patineurs ont droit à 30 minutes de repos avant de refaire la course. C’est le meilleur temps des deux manches qui est pris en compte.

Les patineurs qui chutent le long du parcours peuvent se relever et reprendre la course. Si un athlète chute peu avant la ligne d’arrivée, le chronomètre est arrêté si son patin a franchi la ligne d’arrivée.

Saut à ski

Du haut du tremplin, les athlètes défient les lois de la gravité : le saut est une discipline qui requiert puissance, rapidité, sensibilité, précision, équilibre et concentration.

Un vol de 100 mètres

Les phases essentielles de cette spécialité sont l'élan, l’impulsion, le vol et la réception : une erreur minime peut compromettre le saut.

L'athlète descend toute la longueur de la piste d'élan et se lance dans le vide pour un vol impressionnant : l'influence des courants thermiques, la parabole plus ou moins tendue du vol, le sens du vide combinés au courage de l'athlète déterminent le résultat final du saut.

Il y a deux sauts par épreuve (plus un saut d'entraînement) et l'athlète qui totalise le plus grand nombre de points s'adjuge le titre. La notation finale est fonction de la longueur du saut (paramètre transformé en points) et de l'évaluation de style fournie par les 5 juges de saut (la note la plus haute et la note la plus basse ne sont pas prises en compte).

Décomposition du saut

L’élan : les sauteurs adoptent une position aérodynamique, corps groupé, pour atteindre la plus grande vitesse possible. Ils n’ont pas le droit d’utiliser de bâtons, de pointe ou toute autre aide pour augmenter leur vitesse.

L'impulsion : l'impulsion se prend en utilisant la force des jambes et en détendant au maximum le corps vers l'avant, de façon à former un angle aigu avec les skis, dirigés vers le haut. Conformément à la technique en V, les sauteurs doivent écarter l’avant de leurs skis en adoptant le plus vite possible une position symétrique. Le timing est un élément extrêmement important de l’impulsion.

Le vol : en général, le sauteur reste en l'air pendant 5 à 7 secondes. Si elles sont corrigées, les erreurs commises durant la première phase du saut ne sont pas comptabilisées, contrairement à celles intervenant dans la phase finale.

La réception : les méthodes de notation des athlètes dans cette ultime phase du saut obéissent à des critères d'uniformité ; l'athlète est jugé en fonction de sa position au moment de l'impact sur la piste, de son assurance à la réception et de la position de ses skis.

Zone de freinage : c'est l'aire située à l’extrémité du tremplin, dans laquelle l'athlète entame sa décélération avant de s'arrêter. Les chutes intervenant dans cette zone ne sont pas pénalisées.

Ski alpin

Les épreuves de ski alpin sont : la descente (dh), le slalom (sl), le slalom géant (gs), le super-G (sg) et le combiné (k).

Pour chaque épreuve, le vainqueur est le concurrent qui signe le meilleur temps en passant toutes les portes du parcours. Les temps doivent être exprimés en minutes, secondes et centièmes de seconde.

Spectacle et vitesse

La descente est l’épreuve reine du ski alpin. Les descendeurs, partout où le parcours le permet, sont en position de recherche de vitesse, la position la plus aérodynamique. Identifiant les trajectoires les plus courtes, ils laissent courir les skis pour créer le moins de frottement possible. Ils atteignent des vitesses qui peuvent dépasser les 120 km/h. La dénivellation de la piste pour les épreuves masculines varie entre 800 et 1.100 mètres, et pour les épreuves féminines entre 500 et 800 mètres. Les concurrents sont tenus de passer entre les portes rouges disposées presque toujours perpendiculairement à la ligne de descente. Pour participer à la course et déterminer l’ordre de départ, les concurrents doivent se soumettre à une course chronométrée

Le super-G est né au début des années 1980 comme un compromis entre la descente et le slalom géant, mais aujourd'hui, de par sa vitesse et ses caractéristiques techniques, il est plus proche de la descente. Les épreuves du super-G masculin se disputent sur une dénivellation qui varie entre 500 et 650 mètres. La dénivellation des pistes pour les épreuves féminines varie quant à elle entre 400 et 600 mètres. Le tracé est signalé par des portes alternées bleues et rouges qui sont placées de façon à marquer les changements de direction. Le nombre de portes est compris entre 35 pour les hommes et 30 pour les femmes et un nombre correspondant à 10% de dénivellation. Il n'est pas prévu de séance d’entraînement et le port du casque est obligatoire.

Technique et précision

En slalom géant, les portes sont plus proches les unes des autres que pour une épreuve de vitesse. Une excellente maîtrise des skis et une grande rapidité dans les changements de direction sont donc nécessaires. La dénivellation varie entre 300 et 450 mètres pour les épreuves masculines et entre 300 et 400 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve est disputée en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents : le vainqueur est le concurrent qui a obtenu le meilleur temps cumulé. Le nombre de portes est calculé à partir d’un pourcentage compris entre 11 et 15 % du dénivelé relatif. En général, leur nombre est compris entre 56 et 70 pour les hommes, et entre 46 et 58 pour les dames.

L'ordre de départ pour la seconde manche est fixé en prenant l'ordre inverse des 30 premiers du classement de la première manche ou, dans certains cas particuliers, des 15 premiers de ce classement.

Dans le slalom masculin, la dénivellation de la piste peut varier entre 180 et 220 mètres, et elle varie de 140 à 200 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve se déroule en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents, selon les mêmes modalités que pour le slalom géant. Le nombre de portes du tracé doit être compris entre 55 et 75 pour les hommes, et entre 40 et 60 pour les femmes. Le slalom requiert des qualités d'agilité et d'adresse, afin d’éviter d'enfourcher les piquets (lorsque les deux skis ne passent pas du même coté du piquet, le pire cauchemar du slalomeur). Les pistes des épreuves de slalom sont plutôt raides, avec de la neige souvent artificiellement glacée pour éviter une détérioration rapide du manteau de neige malmené par les carres des skis.

Le combiné est formé d'une descente et d'un slalom. Le classement est établi en se basant sur la somme des temps réalisés dans les deux épreuves. C’est la polyvalence des athlètes qui est mise en avant.

 

Ski de fond

Les techniques de ski de fond sont au nombre de deux : la technique classique et la technique libre.

En style classique, on utilise la technique traditionnelle de la progression en skis parallèles sans jamais dévier des deux traces faites sur la piste. La technique libre quant à elle n’impose aucune restriction aux skieurs quant à leurs mouvements.

Elle est aussi appelée " skating ", car la majorité des skieurs ont opté pour une technique rappelant le patinage, poussant alternativement sur une jambe puis sur l’autre. Les origines de cette technique sont à rechercher dans les courses de longue durée (Pauli Sittonen), et le premier à l’utiliser dans les épreuves de Coupe du Monde a été l’Américain Bill Kock.

Short track

Un seule définition : rapide et spectaculaire. Alors qu’en patinage de vitesse classique, les athlètes courent par paires et les épreuves sont chronométrées, dans cette discipline, les compétitions se déroulent sur une piste courte de la taille d’un terrain de hockey (30 x 60 m), avec au moins quatre patineurs pour le 500 m et le 1.000 m, et six pour le 1.500 m.

La technique de patinage est caractérisée par une position particulière du corps, qui est incliné jusqu'à environ 30° : main appuyée sur le sol dans les virages, détente maximale lors de la phase de départ et adversaires à dépasser en évitant les collisions fatales. La tactique est un élément primordial de la course, avec une phase d’observation dans les courses les plus longues.

La discipline compte des épreuves masculines et féminines, individuelles et en relais.

Epreuves individuelles

Dans les épreuves individuelles, les concurrents peuvent participer aux 500 m, 1.000 m et 1.500 m. La compétition s’organise en plusieurs séries réunissant 4, 5 ou 6 patineurs. Les deux premiers de chaque série accèdent au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale qui réunit quatre patineurs. On dispute également une finale B (de la 5e à la 8e place), importante pour l’attribution de médailles en cas de disqualification de deux athlètes en finale A.

Relais

Les équipes qui participent au relais du patinage de vitesse sur piste courte sont au nombre de huit, chacune composée de quatre patineurs et d’un remplaçant. Les équipes sont libres de décider combien de tours fera chaque athlète, mais les deux derniers tours doivent être effectués par le même patineur. Il est rare qu’un athlète dépasse un tour et demi, ce qui donne un total de 7-8 changements par athlète. Un remplacement dans les deux derniers tours n’est autorisé qu’en cas de chute.

La poussée

Le relais se passe en touchant son coéquipier, une véritable poussée destinée à lui donner de la vitesse. Les changements peuvent être effectués dans les deux lignes droites, à l’exception du dernier relais qui doit obligatoirement avoir lieu dans la ligne droite centrale correspondant au début des deux derniers tours, sous peine de disqualification de l’équipe.

Skeleton

Visage tourné vers le sol, c’est la position qu’adoptent les athlètes de skeleton. Couchés sur le ventre, les bras le long du corps, à une vitesse qui peut atteindre jusqu’à 130 km/h.

Les épreuves de skeleton ont lieu sur la même piste que celles de bobsleigh et de luge. Pour lancer la luge, on utilise uniquement la force de poussée de l’athlète et la force de gravité. Le pilotage du skeleton s’effectue par l’intermédiaire de mouvements du corps.

Le départ

Le départ est le même que pour le bobsleigh. Au feu vert, l’athlète a un maximum de 30 secondes pour partir. Après la phase de poussée, qui va de 25 à 40 mètres, l’athlète prend place sur l’engin et commence sa descente.

Luge

Dans ce sport, l’athlète descend une piste glacée sur une luge, en position allongée, sur le dos. Les compétitions se disputent généralement en deux manches. Le temps de l’épreuve, mesuré au millième de seconde près, est déterminé par un chronomètre situé à l’extrémité de la rampe de départ. Les épreuves sont l’individuel masculin et féminin et le double masculin. La victoire revient à celui qui obtient le meilleur temps cumulé sur les deux manches.

Epreuve individuelle (Hommes et Femmes)

Les athlètes partent en position assise au sommet d’une rampe, depuis laquelle ils se propulsent en s’aidant des deux poignées fixes et en poussant sur quelques mètres avec leurs mains, équipées de gants solides. Arriver sans la luge entraîne la disqualification, mais il est permis de s’arrêter durant la manche et de reprendre la course avec une poussée après avoir repositionné la luge sur la piste.

Ordre de départ

Aux Jeux Olympiques, les athlètes sont plus de 30, divisés en trois groupes.

Première descente : l'ordre de départ est fixé en tirant au sort les dossards des athlètes qui composent les trois groupes de niveaux.

Deuxième descente : les athlètes des trois groupes partent dans l’ordre inverse de la première descente.

Troisième et quatrième descentes : de la première à la quinzième place du classement, l’ordre de départ est inversé ; puis de la seizième à la dernière place, il reproduit l’ordre du classement.

Double

L'athlète qui est en première position sur la rampe de départ se propulse à l'aide des deux poignées fixes, tandis que le second athlète enfile ses mains dans des courroies qui le relient à l'athlète qui le précède. Pour les épreuves de double, deux descentes sont prévues. L'ordre de départ est fixé en fonction des mêmes paramètres que ceux de la première descente de l'épreuve individuelle.

 

Surf des neiges

Technique parfaite et sens du spectacle sont les ingrédients nécessaires pour pratiquer le surf des neiges. Les épreuves olympiques dans cette discipline sont : le Slalom géant parallèle, hommes et dames ; le Half Pipe, hommes et dames ; le Snowboard Cross, homes et dames.

Slalom géant parallèle

Dans le slalom géant, deux concurrents descendent simultanément sur la même piste, en suivant des parcours parallèles marqués par des portes respectivement bleues (parcours de droite) et rouges (parcours de gauche).

Les tracés, la configuration du terrain et la préparation de la neige doivent être autant que possible identiques. La dénivellation entre le départ et l’arrivée est comprise entre 120 et 200 m. L’épreuve est précédée de deux manches de qualification : les 16 premiers du classement accèdent à la finale. Ils s’affrontent alors en deux manches, en inversant les parcours (rouge et bleu). L’athlète qui franchit le premier la ligne d’arrivée de la seconde manche est déclaré vainqueur. Un temps de pénalité (4% du meilleur temps de la qualification) est imputé aux athlètes qui ne terminent pas la manche ou sortent du tracé. C’est la seconde manche qui est déterminante pour la victoire et l’attribution des médailles.

Half Pipe

Comme son nom l’indique, l’épreuve se dispute dans un " demi-tuyau " semblable à celui utilisé en skate board : il s’agit d’un demi-cylindre creusé dans la neige, long d’environ 120-130 m, avec une inclinaison de 16 à 17%. Toute la technicité de l’épreuve réside dans la capacité de l’athlète à s’élever au-dessus des murs latéraux en effectuant des figures et des acrobaties, appelées sorties ; ceci en traversant le Half Pipe d’un mur à l’autre entre six et huit fois et en exploitant toute la longueur du pipe. Chaque athlète a un accompagnement musical pour sa prestation.

Les juges du Half Pipe sont au nombre de cinq et chacun juge un aspect de la prestation : 1. évolutions droites sans rotation ; 2. rotations ; 3. ; 4. ; 5. ; évaluation globale qui prend en compte la hauteur des évolutions, leur ampleur, la qualité technique de l’exécution de la manche et les chutes éventuelles. Les 12 dames et les 12 hommes totalisant le plus grand nombre de points dans les deux manches de qualification accèdent à la finale, elle-même composée de deux manches. Le meilleur score des deux manches détermine le vainqueur et le classement final.

Snowboard Cross

Les athlètes de Snowboard Cross doivent posséder autant de qualités acrobatiques que de technique de glisse. L’épreuve fera ses débuts olympiques à Torino 2006. Le parcours, dessiné et construit par un shaper (traceur) se compose de plusieurs sections : whoops (bosses), waves (vagues), banks (plans inclinés), kickers (sauts) et spine (sauts avec sortie à 90°). Le tracé est délimité par des portes directionnelles triangulaires bleues et rouges qui indiquent à la fois le parcours à suivre et les obstacles.

L’épreuve commence par une phase de qualification individuelle en deux manches. Les 32 meilleurs temps réalisés par les athlètes dans l’une des deux manches de qualification permettent d’accéder à la phase finale. Les finalistes sont répartis en séries de quatre concurrents qui descendent simultanément sur le même parcours. Les deux premiers d’entre eux peuvent participer au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale qui conduit au podium.

 

Retour aux rubriques

Retour au sommaire général 

Découvrir les Alpes Provençales entre Provence et Piémont

 

Retour haut de page